Émission
- La production des phéromones
Les êtres vivant produisent des messages chimiques par l'intervention de cellules sécrétrices regroupées en glande. Elle déversent leur sécrétion directement dans l'environnement.
2. La localisation et structure des glandes
Prenons le cas de l'abeille et de la fourmi. Les phéromones sont le plus souvent produites par des glandes exocrines (c'est une glande qui sécrète ses produits à la surface de la peau). Ces phéromones sont évacuées par la cuticule ou par les glandes digestives ( les produits sont évacués par la bouche, le rectum ou l'anus).
Pour les insectes, on distingue trois types de glandes exocrines. L'évacuation des phéromones par les pores dépend en effet de la glande. Un espace sous-cuticulaire est parfois utilisé comme chambre d'évaporation.
Deux types de glandes sont en communication directe avec l’extérieur. C'est le cas de
la cellule glandulaire épidermique. Elle est évacuée par de fins canaux traversant la cuticule (type 1) et la cellule glandulaire sous-épidermique, par un réservoir central (type 3).
Quant à la cellule glandulaire intra-épidermique (type 2), elle transfert ses sécrétions à des cellules adjacentes qui seront libérées par des canaux ou chambre d'évacuation.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNrCZB17re742kuAblN-1QGZGJOHL_z2WKzAiwoH5CQ2PnP0wG_XkgobGY3GSI89JPq2_gkeJYz3_y4L8cfwSB-Tfz8gZFpk_FF54WD7OKriUiKJ3d88DS0iAQuXeFIahgl3bsIKLYB4A_/s640/Ana+abeille.jpg)
Ces 2 schémas représentent l'anatomie d'une abeille et d'une fourmi, regroupant les glandes exocrines.
On observe dans leur anatomie 3 parties semblables aux êtres-vivants : la tête, le thorax et l'abdomen.
Nous avons situé les principales glandes qui ont été identifiées par des biochimistes.On peut distinguer deux types de glandes communes à ces deux espèces :
- La glande mandibulaire qui sert de production de phéromone d'alarme ( en cas de danger)
- La glande tergale permet la libération de phéromones sexuelles ( pour l'attraction de leur partenaire)
Les différences des glandes caractériseraient-t-elle la diversité des espèces ?
On observe dans leur anatomie 3 parties semblables aux êtres-vivants : la tête, le thorax et l'abdomen.
Nous avons situé les principales glandes qui ont été identifiées par des biochimistes.On peut distinguer deux types de glandes communes à ces deux espèces :
- La glande mandibulaire qui sert de production de phéromone d'alarme ( en cas de danger)
- La glande tergale permet la libération de phéromones sexuelles ( pour l'attraction de leur partenaire)
Les différences des glandes caractériseraient-t-elle la diversité des espèces ?
Réception
L'identification d'une odeur, la réception d'une phéromone chez un insecte se fait par des cellules sensorielles spécialisées : celles des antennes. Le codage des informations captées par les récepteurs aboutissent à la fabrication d'un train de potentiel d'action constituant le message olfactif.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwbrCLRif7LPb4KbCIwZvj-N4Ti6nwymPUT96cdJMaikOVL1AhyphenhyphenG8P4Tp7JTs9dABAZ80ZrUKCUFttKaEuHIxIx0uJugcDxPAb-twdrWzAS9pE4jkfZzXHO-eSt-_asqJGN-9ERN7MRM0s/s400/le+poils.jpg)
Coupe longitudinale d'une antenne d'insecte (abeille).
Explications : Sur la membrane des dendrites se trouvent des récepteurs olfactifs qui identifient les odeurs ou les éléments extérieurs capables de déclencher des phénomènes spéciaux dans l'organisme (stimulus).
Ces récepteurs sont constitués de 2 parties : une partie est une protéine, commune à tous les récepteurs ; et la deuxième partie est formée d'un glucide. Ce glucide est un site sur lequel se fixe la molécule odorante et ainsi, assure la spécificité fonctionnelle du récepteur. A l’extérieur de la cellule, fixées aux récepteurs, les substances odorantes déclenchent la transduction : c'est la conversion d'un signal spécifique en un autre signal.
Ces récepteurs sont constitués de 2 parties : une partie est une protéine, commune à tous les récepteurs ; et la deuxième partie est formée d'un glucide. Ce glucide est un site sur lequel se fixe la molécule odorante et ainsi, assure la spécificité fonctionnelle du récepteur. A l’extérieur de la cellule, fixées aux récepteurs, les substances odorantes déclenchent la transduction : c'est la conversion d'un signal spécifique en un autre signal.
C'est le moment où les récepteurs transcrivent l'information contenue par l'odeur, et où, en réponse à cette transcription, envoient un message au cerveau, qui répondra en conséquence du message.
Chaque cellule sensorielle constitue un canal qui apporte au cerveau un message unique comprenant un certain nombre d'informations telles que la qualité, la localisation de la stimulation ou encore sa quantité et sa durée.
Une phéromone, une fois produite par un individu émetteur, peut arriver à un autre individu le récepteur, de deux façons : par transport du vent ou disposition au sol.
En général, les abeilles utilisent davantage le premier moyen pour transmettre leur phéromone, tandis que les fourmis utilisent principalement le second. Cependant, les abeilles déposent leur phéromone de marquage sur les fleurs butinées et les fourmis envoient leur phéromones d'alarme dans l'air pour prévenir leur congénères.
Lorsqu'une phéromone est envoyée dans l'air, sa durée d'activité est limitée. En effet, la taille des molécules constituant une phéromone influe sur leur effet : plus une molécule est grosse, plus la durée d'effet de l'odeur sera long.